ARTISTES
Leslie
O’Meara
PEINTRE
Quand les mots dansent sur la toile
Leslie O’Meara est née en 1971 à Paris où elle vit et travaille toujours.
Titulaire d’un doctorat (PhD) en Langue et littérature du XVIe siècle. Avant de se consacrer entièrement à son art, elle a enseigné la littérature (et l’écriture) à l’université de Paris.
Leslie a exposé au centre du Lièvre d’Or à Dreux. Elle a eu une exposition personnelle à Galerie Médiart à Paris. Leslie a été récompensée par la médaille d’or au Salon Violet à Paris en 2016. O’Meara a réalisé diverses installations de Land-art dans des jardins et parcs privés mais aussi publics.
Dans sa pratique artistique, elle développe sans cesse des moyens techniques (médiums) renouvelés, en se focalisant toujours sur les relations que l’humain entretient avec l’environnement et simultanément la manière dont il le transforme également. Son rapport au paysage est notamment un rapport à l’espace, c’est pourquoi elle accorde une grande importance au choix du format qu’elle utilise pour chaque œuvre. Elle travaille avec une grande variété de formats et peint sur tous types de supports.
Dans cette quête d’empreintes de l’humain sur le paysage et vice versa, elle convoque constamment des références aux contes de fées, à la mythologie et à la bible au patrimoine littéraire. Il s’agit pour elle de se rattacher à un ancrage culturel intemporel, universel, mais aussi fictionnel, qui permet de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Cette question de la relation entre l’homme et son environnement est constamment liée à celle de la relation entre l’ancien et le contemporain, entre l’intemporel et le présent.
Elle puise son inspiration à plusieurs endroits, la littérature restant une muse pour son travail. Dans un premier temps, elle s’est intéressée au paysage agricole, puis au paysage contemporain. Dans les deux cas, son objectif est de rendre un hommage et de s’intéresser en particulier à la manière dont l’homme, le rêve, l’invente, le métamorphose, mais aussi le défigure et le détruit.
Leslie est fascinée par l’histoire de la Forêt de Lyons et a consacré son mémoire de DEA au recueil de « la nouvelle fabrique des excellents traits de vérité » de Philippe d’Alcripe (1531-1581). Dans cet ouvrage, ils nous parlent de la merveilleuse cohabitation entre humains et animaux d’où naissent des apparitions et des disparitions de surnaturel, de la profusion miraculeuse du gibier, des distorsions de l’espace et du temps dans le récit, des disproportions et des hybridations étonnantes chez un certain nombre de personnages.
Les dessins et les peintures de Leslie O’Meara tentent de saisir ces phénomènes.